CARO DIARIO #3 — Venezia

VAGANDO PER IL LABIRINTO — Vagabondant par le labyrinthe, nuit et jour,  sans autres buts que ceux que la fantaisie et la nature fixent au mirliflore en goguette à Venise : trouver une fleur de cour (corte) pour la boutonnière, sans piller le petit rosier de mamie, et dénicher (enfin !) un cul-de-sac (ramo) donnant sur un canal, où l'on est aperçu de personne, pour y uriner discrètement. C'est interdit, pardi. Et regarder, écouter, sentir, dessiner, et — Chi lo sa ? — toucher du doigt l'impalpable beauté.
En sandales et en bottes, j'ai pris mon pied sur la lagune.
Photo de Federico Sutera
Tard, un enfant dort dans une vitrine…

Emblème connu, et inconnus sur un pont inconnu.

Un œil sur le mur de l'arsenal
 Coin de rue (plouf !) avec coin-coins de canards, et cloches
 Sapeurs vus à Chioggia
  Coin de rue avec Bora (vent du nord), sur les Fondamente Nove
Vu (?) sur la lagune
 Au bistrot, au musée
Autoportrait du marcheur de labyrinthe
 Cimetière, cloche, crucifix, et trinité anti-oiseaux (anti-foudre?)
 Vu à Chioggia — Giorgio, et instruments de la Passion (disposés pour la procession)
 Pense-bête — Chioggia
Pense-bête — Cannaregio, Venezia
 Perdition nocturne 
 Lieu aimé
 L'art biennal s'en va  Le jardin s'en sera à peine remis, qu'ils remettront ça ! — disent les occupants des lieux. 
 Vent du nord + pluie = Bora nera ——— Je suis perdu, mais capé et botté
Vus à San Lazzaro dei Armeni, île de rêve et de résurrection
Vues de croisière : Marghera, San Giorgio in Alga
Les Dolomites, à mesure que l'on s'éloigne vers le sud de la lagune, montrent un peu de leur hauteur.
Les moulins Stucky, sur la Giudecca : on n'y fait plus des pâtes, on y loge de riches touristes, souvent Chinois. Marco Polo hallucinerait…
Sur l'onde  — Moto ondoso
Boulets — munis de GPS / smartphone / plan / guide (vivant ou papier) — Ils lèvent rarement la tête de leur équipement, et encombrent bêtement le labyrinthe.
Paradis de la friture et du vin au pichet
Les passants se demandent (visiblement) qu'est-ce que ce type bizarre 
peut bien dessiner, alors qu'il n'y a rien d'intéressant dans le coin ?
Remorquer, c'est bien joli, enfin, parfois. Comme draguer — http://www.nograndinavi.it
"Da Fifo"(chez Fifo), il y a  foule, et faune
Torcello déserte (il gèle) : l'accordéoniste attend les visiteurs, la main au soleil dégantée, l'autre pas.
La grue du Vega attend les pièces du pont votif de la Salute, 
qui traverse le Grand Canal pour un seul jour…La foi ne se flagelle plus, 
mais elle déplace encore les foules 
Pareidolie nocturne
Par la vitrine de l'osteria
Lieu aimé



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